Quand on se prépare pour un objectif, que ce soit un 20 km ou un 160 km, ça prend du temps, voire plusieurs mois… De longs mois, de plaisir mais aussi de souffrance, de doutes et de rêves…
Certains d’entre vous vont suivre un plan d’entraînement bien précis, d’autres vont plutôt le faire “au feeling”. Quelque soit votre préparation, se posera la question de “que dois-je faire les jours avant mon objectif?”
La majorité des coureurs vous dira qu’il faut se reposer, ne rien faire, que l’entraînement est fait… oui mais non !
Ce qui est certain, c’est qu’il NE FAUT PAS s’arrêter totalement !! On vous explique pourquoi simplement.
Le corps s’habitue
Vous vous êtes donc entraîner plusieurs mois pour cet objectif, votre organisme s’est habitué à votre pratique, vous l’avez malmené, vous l’avez surpris à l’entraînement mais il a pris un rythme qui lui convient à merveille (dans la limite du raisonnable).
Que ce soit 2 ou 6 entraînements par semaine, il est dans son rythme. Si vous vous arrêtez trop longtemps, votre organisme ne comprend pas ce qu’il se passe, c’est une question d’habitude comme toutes choses dans la vie.
Donc si vous vous arrêtez trop longtemps, votre corps sera d’abord surpris par ce repos mais il va s’habituer à ne rien faire… logique, c’est une belle machine !
Et c’est là que se pose le problème de beaucoup de coureurs qui s’arrêtent trop et qui ne font rien avant leur objectif : c’est le black out le jour de la course, le jour où vous n’avez pas de jambes, où vous êtes tout mou, où vous n’avez pas de jus…. Mais c’est NORMAL malheureusement (ou heureusement).
FSFS
Rester actif les jours avant course
Pour ne pas avoir ce genre de trou noir, il faut donc rester en mouvement les jours d’avant.
Mais quoi faire et comment ?
Nous sommes tous différents et donc il y a autant de réponses que de coureurs. Cette remarque de nous/vous avance pas plus…OK ! Mais on peut bien sûr établir des “règles générales” qui marchent très bien et qui seront bien plus bénéfiques que de ne rien faire ou de trop faire :
- Si vous vous entraînez 2 à 3 fois par semaine, vous pouvez rester sur 2 fois par semaine les 2 dernières semaines avant la course sans problème, mais vous devez diviser votre entraînement (la durée et le kilométrage) par 2 ou 3 selon votre fatigue.
- Si vous vous entraînez 4 à 5 fois par semaine, vous pouvez faire 4 entraînements l’avant dernière semaine puis 3 entraînements la dernière semaine tout en divisant par 2 ou 3 aussi l’entraînement.
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Un footing la veille
Très peu de coureurs le font mais ça devrait presque être obligatoire !!
Alors qu’on soit clair, il ne faut pas faire un footing de 1h ou 1h30, on est d’accord, mais 20 à 30 minutes, c’est très recommandé ! Pourquoi ?
Et bien, rappelez-vous du début de ce texte quand je vous disais que l’organisme est une machine qui s’adapte très vite à tout… Si vous ne faites rien pendant plusieurs jours, il s’habituera à ne rien faire.
Alors il faut le tenir en éveille, lui dire que ce n’est pas l’heure du repos, que ce n’est pas pour tout de suite le glandage…
Et puis n’ayez PAS PEUR de ce footing la veille, avec tous les entraînements que vous vous êtes faits depuis des mois, ne me dites pas que c’est 30 min qui vont vous couper les jambes ou vous laisser des séquelles ?? Ou alors, c’est que vous n’avez rien glandé et donc que vous n’êtes pas prêts, tout simplement !
Alors, hop on galope la veille de course.
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